Le magazine Éthiques et Sociétés change d’identité visuelle et devient le magazine Sans FrontièresMardi 16 Septembre 2014
Avec sa nouvelle formule, Éthiques et Sociétés modernise son
image. Notre nouvelle appellation, Sans Frontières, renforce
non seulement notre posture actuelle, celle d’une équipe de journalistes
cosmopolites citoyens ouverts sur le monde, mais aussi notre visée, celle d’un
média qui continuera d’informer au-delà de tout ce qui pourrait ressembler à
des limites arbitraires.
Notre
identité visuelle change, elle s’actualise, mais notre mandat perdure, à savoir
vous décrire le plus fidèlement possible et en toute indépendance la réalité du
travail humanitaire sur le terrain et vous faire découvrir des histoires
originales.
Sans Frontières garde sa vocation de traiter de manière
équitable de tous les sujets et de toutes les ONG, quelle que soit la
nationalité des protagonistes. N’étant relié à aucune association en
particulier, parti politique ou institution internationale, notre publication
se porte garant d’une voix clairement indépendante, sans aucune pression ou
censure éditoriale.
Éthiques et Sociétés a posé, ces dernières années, les jalons
d’un journalisme libre traitant de l’humanitaire et de la solidarité internationale.
Sans Frontières solidifiera cette approche et poursuivra son travail,
celui d’un journalisme ouvert et rigoureux. C’est notre devoir.
La
réalité du travail humanitaire mérite en effet d’être médiatisée.
C’est la
réalité des ONG qui essaient actuellement d’endiguer, tant bien que mal, une
épidémie que l’Occident semble regarder de haut même si l’Organisation mondiale
de la santé et Médecins sans frontières parlent d’une « menace pour l’humanité
». Les morts d’Ebola sont Africains, et si quelques-uns sont Occidentaux, ils
ne sont apparemment pas assez nombreux pour motiver les lobbys pharmaceutiques
à accélérer la cadence et à mettre au point les remèdes nécessaires.
C’est la
réalité des déplacés de la République centrafricaine, qui ont vu leur espérance
de vie baisser de deux ans depuis 2012. Sans foyers, sans accès aux soins de
santé, ils se terrent dans la brousse par peur d’être victimes des ex-Seleka
musulmans ou des anti-balaka chrétiens.
C’est la
réalité de ces deux jeunes Québécois d’origine libanaise qui organisent un camp
de jour au Burundi pour briser, le temps d’un été, l’isolement et la
marginalisation dont sont victimes les jeunes handicapés mentaux.
C’est la
réalité d’ONG qui tentent de mettre en place des projets originaux pour
améliorer le financement des écoles et l’accès aux fournitures scolaires au
Sénégal et au Burkina Faso, en impliquant pleinement les acteurs locaux.
Cette réalité-là, elle doit être connue, au-delà de la littérature
produite par les ONG elles-mêmes, et nous nous engageons à vous en faire part
dans les pages de Sans Frontières. À vous de la découvrir. Zora Ait El Machkouri www.magazinesansfrontieres.com
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